Quelques chiffres sur la scolarisation dans le monde
En 2008, 67 millions d’enfants dans le monde n’étaient pas scolarisés, ils pourraient être 75 millions en 2015, dont 28 millions en Afrique Subsaharienne. En 2015, il faudra 1,9 millions d’enseignants de plus pour atteindre l’enseignement primaire universel.
Supposons que le monde est un village de 100 habitants :
61 de ces habitants sont originaires d’Asie, 12 viennent d’Afrique, 12 sont Européens, 11 vivent en Amérique 1 est originaire d’Océanie…
Plus de la moitié vivent dans 10 pays les plus peuplés du monde : 21 viennent de Chine, 17 de l’Inde, 5 des Etats-Unis, 4 d’Indonésie 3 du Brésil, 3 du Pakistan, 2 de Russie, 2 du Bangladesh, 2 du Japon, 2 du Nigéria…
Dans le village du monde on dénombre environ 6000 langues. Huit sont parlés par la moitié des habitants : 22 parlent un dialecte Chinois dont 18 le mandarin, 9 parlent Anglais, 8 L’Hindi, 7 L’Espagnol 4 L’Arabe, 4 Le Bengali, 3 Le Portugais, 3 Le Russe.
Dans un village de 100 habitants, 38 ont l’âge d’aller à l’école mais seulement 31 sont scolarisés et instruit par un enseignant.
Les richesses de notre planète sont si mal réparties que 20% des habitants les plus riches disposent de plus de 80% des richesses monde…
Disparition du foncier agricole
En 2009, l’agriculture s’étend sur 54% du territoire métropolitain contre 72% en 1950 et 58% en 1970.
La pression sur les terres agricoles, principalement due à l’ artificialisation des sols s’accélère sur la dernière décennie . Sur la période 1992-2003, l’avancée moyenne des sols artificialisés était de 61 000 ha par an, soit 1 département tous les 10 ans; entre 2006 et 2009, les sols agricoles et naturels ont perdu 86 000 ha en moyenne annuelle, soit l’équivalent d’un département tous les 7 ans.
Cette évolution conduit donc aujourd’hui à la consommation à des fins non agricoles de 236 ha par jour, soit la disparition de l’équivalent de 3 fermes par jour.
En outre, cette artificialisation touche surtout les meilleurs sols agricoles : en France métropolitaine, entre 2000 et 2006, les sols de très bonne qualité agronomique, représentent en effet, plus d’un tiers des surfaces agricoles artificialisées au niveau national.